Comment rédiger l’expression de mon besoin afin de sécuriser mon projet ?

L’une des 3 clés principales d’un projet numérique qui fonctionne, c’est la rédaction d’une expression de besoin complète. Que ce soit pour un site web ou une application mobile, c’est la première étape de votre phase de conception. Quels sont vos objectifs, quelle est la méthode qui vous convient le mieux ? Nos experts sont là pour vous guider.

Définir précisément les objectifs avant de concevoir l’expression de besoin

On constate que l’expression de besoin est souvent négligée dans les projets de création de sites internet ou d’applications web. Définir clairement vos objectifs est l’étape primordiale pour aller dans la bonne direction. Quelle est la cible ? Que veut-elle ? Comment l’atteindre ?

Par expérience, nous pouvons vous dire qu’une juste expression de besoin ne tient pas sur quelques pages A4 ! Cette expression va vous prendre beaucoup de temps, et plus elle est complète et bien formulée, plus elle vous permet d’avoir un chiffrage au plus proche de la réalité et de limiter les risques budgétaires. C’est un atout pour challenger votre business plan, mais également pour gagner en crédibilité afin de trouver plus facilement des financements bancaires et des investisseurs.

Les experts qui interviennent habituellement dans une analyse de besoin sont des AMOA (assistants en maîtrise d’ouvrage), qui sont spécialisés dans la conception. On pourrait par exemple les comparer à des architectes en bâtiment, à ne pas confondre avec les MOE (maîtres » œuvre), qui eux pilotent la réalisation, et seraient plutôt les chefs de chantier.

Bien que la conception de l’étude du besoin prenne du temps, c’est votre ticket d’entrée vers un projet numérique abouti. Voyez ce dernier comme un voyage. S’il est mal préparé, vous prenez le risque de vous confronter à certaines mésaventures, à un manque de temps, voire même une perte d’argent…

Faire intervenir des experts représente un certain coût, mais c’est un investissement, qui sera très largement rentabilisé par la suite. En effet, en identifiant et en limitant les risques, vous gagnez du temps, de l’argent, et vous écartez le pire scénario : recommencer le projet à zéro.

Choisir une méthode en adéquation avec votre projet numérique

La méthode la plus classique et utilisée par les experts consiste à :

• analyser votre système existant ;
• enquêter et utiliser les statistiques d’usages/fréquentations de celui-ci ;
• faire une veille concurrentielle dans votre “écosystème” ;
• poser les questions essentielles à vos équipes internes et éventuellement à vos cibles pour s’assurer de la pertinence du besoin en comparaison d’une 1re fourchette budgétaire ;
• rédiger un cahier des charges qui synthétise l’ensemble.

Chez Skazy, en plus de ce procédé, nous avons mis en place une nouvelle approche qui a fait ses preuves ces dernières années. Il s’agit du « design thinking », nos experts UX (spécialistes de l’expérience utilisateur) y ont un rôle majeur. Plus centrée sur le besoin des utilisateurs finaux, cette méthode agit en complément ou en allégement de la démarche classique. De plus, elle se fait en co-conception et vous inclut ainsi dans tout le processus de création.

La focalisation de la démarche va être sur la conception des parcours utilisateurs en fonction d’objectifs définis via des prototypes d’écrans partagés. Vous êtes donc aux premières loges pour regarder votre projet voir le jour peu à peu. Cela vous permet de :

• vous projeter visuellement et donc de manière très intuitive dans votre projet ;
• d’effectuer des tests utilisateurs sur des maquettes cliquables ;
• de déterminer les points d’améliorations le plus tôt possible ;
• et bien plus encore…

Cette méthodologie peut aussi s’opérer sous forme de “design sprint”. Il s’agit d’une approche inventée par Jack Knapp, un ancien employé de Google. On se donne 5 jours intensifs pour faire des tests et réaliser un 1er prototype. L’avantage, c’est qu’elle réduit le délai, mais aussi les risques d’échec du projet.

Penser petit, mais évolutif !

Est-ce que toutes les idées émises par l’expression de besoin sont vraiment utiles à vos cibles ? Et est-ce que vous obtiendrez un retour sur investissement ?

Chez Skazy, nous appliquons la loi de Pareto, c’est-à-dire la “méthode des 80/20”. Nous avons remarqué avec le temps et l’expérience que 80 % des fonctions d’usages les plus simples et les plus utiles représentent parfois seulement 20 % du coût total. Dans ces cas-là, a contrario, on observe aussi que 20 % des fonctionnalités superflues coûtent 80% du prix global du projet…

C’est pour cela que nous conseillons toujours à nos clients de partir sur une 1re version de leur projet avec les fonctionnalités les plus nécessaires, puis de penser évolutif par la suite avec une 2e version plus enrichie. Cette approche est également intéressante pour faire adhérer les équipes aux projets. De la même manière, elle permet d’éviter un tunnel de production trop long et décourageant via des “quick wins” qui maintiennent la motivation.

De plus, il est intéressant de phaser un projet en plusieurs versions qui s’enrichissent au fil du temps car cela permet d’étaler l’investissement sur plusieurs années. En avançant au fur et à mesure, nous avons ainsi la certitude de la pertinence du projet sur les cibles. Nous pouvons ainsi ajuster les évolutions en fonction des retours utilisateurs et du retour sur investissement.

Faites appel à un prestataire expérimenté et qui suit les meilleures pratiques pour parfaire l’expression de votre besoin. Elle est le socle principal de votre projet, et ce temps de conception peut être un moment stimulant et agréable lorsque vous êtes entre de bonnes mains !

? Découvrez Skazy, notre agence digitale experte en Nouvelle-Calédonie !